Petite envie de parlotte

J'avais un peu envie de parler avec mon compagnon de dortoir. Je regarda donc dans notre chambre, s'il y était. Par chance oui. Je m'avança et parla:

" Eh, salut Tony. Ca va? Euh en fait euh... Comment dire."

Je ne savais pas comment dire ça.

* Esilé: Peut-être en lui parlant, non?
-Elise: Oh toi tais toi.
-Esilé: Ah non, pour une fois que je peux parler. A moins que tu veuilles lui faire une déclaration enflammée.*
Je rougis devant les sous entendus de ma conscience.
* Esilé: J'ai raison?
- Elise: La ferme.
-Esilé: N'oublie pas que la conscience a toujours raison.
-Elise : NAON
-Esilé: bon d'accord j'arrête pour cette fois, mais arrêtes, toit, de le regarder comme ça, on dirait une folle. Et une folle toute rouge*

Je me rendis compte que c'était vrai. Et donc je rougis encore plus. Pourquoi Moonstone n'était pas intervenu?

" Euh, c'était pour les prélévements, vu que tu avais besoin de sang."

J'étais couché sur le ventre sur mon lit en pleine lecture quand Elise entrais, j'avais les pieds vers le plafond (grâce à un truc incroyable qui se nomme le genoux!!!), dès qu'elle se mit à me parler je me tournais vers elle.

Quand elle eue finis de parler, je m'asseyais sur mon lit face à elle. Je lui répondit alors:

"Ah! Alors! Tu serais donc d'accord faire des prélèvements maintenant?"

Je me rapellais qu'elle voulait bien, il est vrais que d'avoir des échantillons sanguins de loup-garous à portée de main pourrais grandement m'aider sur cette recherche. Ce serait à vrais dire plus pratique que de tester mes essais sur une personne vivante...

Tony me demanda si j'étais d'accord pour les prélévements maintenant. Je souris.

*Esilé: Il est bête ou quoi? SI tu lui propose, c'est que tu es d'accord, non?
-Elise: Toi je t'ai dit de la fermer.
-Esilé Ah non, je ne vais pas me la fermer. C'est trop marrant de t'embêter.
-Elise: Si tu le dis, mais ce n'est pas vrai. Je ne trouve pas ça marrant moi.
-Esilé, mais moi si. Alors, cette déclaration.
-Elise: je t'ai dit que ce n'étais pas ça. BOn maintenant la ferme.
-Esilé: pour cette fois. À la prochaine.*

" Ben oui Tony, si je te le propose. Tu fais ça avec une seringue?"

Elle me demandait si j'utilisais une seringue pour ces prélèvements, je répondit donc:

"Effectivement en général j'utilise des aiguilles, mais si tu veux utiliser autre chose dis le moi, je pense être d'accord."

Elle avait peut-être peur des aiguilles, il est vrais que ces petites merveilles sucitent beaucoup de crainte chez pas mal de personnes. Ces personnes ont raison, car les aiguilles peuvent servir autant à aider qu'a faire mal (Petit sourire en coin de sadique ) J'attendait la réponse d'Elise avec impatience, je comptait me mettre au travail sur le champ après avoir eu les échantillons de sang...

Je sourit en l'entendant demander si j'avais peur des seringue. Ce n'était pas vraiment dans ce sens que je le pensais.

*Esilé: tu pensais aux seringues des drogués du quartier de l'orphelinat?
-Elise: Rohh encore là? Depuis quand je dois te supporter déjà?
-Esilé: Depuis que tu est née, et encore plus depuis que tu as été euh "transformée"
-Elise: conséquence désastreuse alors.
-Esilé: bon maintenant répond lui imbécile.
-Elise oh la ferme idiote
-Esilé: il va te prendre pour une folle espèce de déglinguée
-Elise: je vais appeler Moonstone.
-Esilé: pff c'est pour ça que tu est encore vierge. Si j'étais à ta place, je lui sauterais dessus et..;
-Elise: STOP, arrête, c'est pas marrant. Regarde je rougis. M*****.
-Esilé: bon maintenant réponds lui. Il attend depuis cinq minutes.*

C'est une Elise toute rouge qui répondit à Tony:

" Désolée pour ce petit blanc, un long dialogue avec Esilé, désolée. Euh, donc, où on en était?"

*Esilé: Au truc avec la seringue.*

" Ah oui, merci. Donc, non je n'en ai pas peur. Avant si, mais la peau d'un loup garou est dure, ne t'inquiète pas. Fias juste attention à pas te piquer. Tu ne te transformeras sûrement pas, mais tu risquerais d'avoir envie de manger beaucoup de viande saignante au lieu du chocolat."

Je rigola nerveusement, ce n'était pas vraiment drôle, mais il fallait mieux en rire qu'en pleurer. Ca c'était une phrase que Noämy.

Je me demandait si Elise perdait la tête, mais elle me dit qu'elle était "absente" car elle parlait avec Esilé alors je laissais, je lui dit alors:

"Bien, alors nous n'allons pas tarder à commencer."

J'allais devant ma penderie que j'ouvris en insuflant de ma magie dans la serrure (oui, il y avait une serrure, c'était pour l'illusion, car pour les chambres personnelles, ceci est inutile, nous avons bien mieux.), le grand meuble de bois ouvrait ses portes pour me laisser prendre une sorte de sacoche dépliante à coté d'une petite sorte de marmiton (mon alchimarmite avec laquelle je créais des objets) je soulevais donc cette sacoche, que je jegtait sur mon lit, et je laissais les portes de ma penderie ouvertes pour ranger mes affaires de seringus après. Je dépliais la sacoche dépliante (logique -_-) et j'en sortit trois seringue différentes les une des autres, je refermait ensuite la sacoche, et en prenant la plus fine seringue qui serait capable d'entrer dans un capillaire, et me tournait vers Elise en lui faisait signe pour qu'elle s'asseye en face de moi.

Je regarda Tony prendre son matériel, déplier sa panoplie de seringue. Puis je m'assied en face de lui et attendit. Je me permit une petite remarque:

" Euh j'éspère que ces seringues n'ont aucune partie en argent. Je n'ai pas tellement envie de me bruler ou de mourir."

*Esilé: Logique. Personne ne voudrait mourir
-Elise: Tais-toi
-Esilé: parce que tu crois que je vais t'obéir?
-Elise: Moonstone, je t'en prie aides moi.
-Moonstone: Okay, tu arretes ou je te dévore.
-Esilé: si tu veux faire ça tu devras tuer Elise:
-Moonstone: oh mais je peux te dévorer comme ça.
-Esilé: tu me fais peur. Je pars.
-Elise: Merci mon grand.
Moonstone: De rien*

J'avais un peu le regard vide mais bon.

Elise me demandait si il n'y avait aucune partie d'argent sur ces seringues. Il est vrais que je n'y avait pas pensé, mais après qu'elle ai finis de parler toute seule comme à son habitude, je lui répondit:

"Ne t'inquiète pas, je n'ai rien de si spécial que des seringues en argent dans mes affaires pour le moment. Bon! Allons-y."

Je plantais la première seringue dans la veine qui traverse son coude droit, et je commençais à prelever. J'avais remplie ma première seringue, quand j'en détachais l'aiguille et le piston, qui laissait place du verre simple mais épais pour que ce ne soit qu'un reservoir de sang. Je posais ce premier réservoir, et je faisait les deux autres prélèvements. Je devais rester concentré, et je demandais:

"Tout ce passe bien? Je ne te fais pas mal? N'hésite pas à le dire à la moindre douleur, je ne voudrais pas me rater!"

Je n'avais vraiment pas effectué de prélèvements souvent auparavent, à par sur moi une ou deux fous pour voir si mes cellules réagissaient à L'ail ou même au feu, mais sans succès heureusement pour moi...

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